On a les enfants qu'on mérite.
On n'aurait jamais imaginé faire des petits et pourtant....
Jeune fille énervée, elle secoue Paris depuis 2010 avec ses soirées queer “corps vs machine”. Avec sa bande de copines [certains les disent délurées; elles sont juste libres et libérées] elle enflamme la nuit à grands coups de techno sauvage et primitive. Même Ivan Smagghe qui a joué là bas, n'en a pas cru ses yeux.
De génération en génération, sex drugs & rock & roll will never die.
Enfant du Pulp, Léonie a aussi une conscience politique. Son “mix pour tous”, truffé de références [Robert Wyatt, Moondog, John Maus, Aphex Twin ...], entrecoupé d'extrait des discours de Christiane Taubira à l'assemblé nationale a marqué les esprits et attiré l'attention d'une presse toujours en recherche de chair fraîche.
Voilà aujourd'hui Two of us, premier EP. Il aura été un peu long a venir. Léo préfère la scène aux studios. Batteuse pour Yuksek, clavier pour Raphael [si si], Léo a écumé les salles pour apprivoiser sa propre musique. Première partie de Benjamin Clementine aux transmusicales [2013], de Fauve ou de Gesaffelstein, tournée du festival Les femmes s'en mêlent, la scène est pour elle un espace d'expérimentation et de création. Seule sur scène avec un piano, un synthé et une batterie, léonie impressionne et accroche son public.
Ce premier ep est l'occasion de découvrir l'autre facette de Léonie. Celle d'un prodige, d'une musicienne instinctive et aventureuse qui compose des chansons sans format, sans couplet ni refrain, qui commencent comme des rêveries au piano ou au synthé et se terminent par une avalanche de batteries. [on a dit plus haut, sauvage et libre.] Définir sa musique serait vain, ni pop, ni classique, ni electro, ni chansons. C'est tout ça à la fois, c'est surtout un shoot d' émotion. Une course effrénée dans les grands espaces de votre imaginaire.
Elle vous donne les émotions et l'énergie, libre à vous de dessiner le paysage. Bon voyage.